Départ retardé, mais départ quand même

Ca me fait un peu drôle de reprendre “l’écriture”, quand le voyage précédent a pris fin, et pas de la meilleure des façons, je ne savais pas si je recommencerai, ni quand, ni comment, et pourtant on est là.
Je repars sur quelque chose de neuf, quatre ans plus tard, nouveau voyage, nouveau continent, mais la même joie d’aller découvrir encore un peu plus le monde.

First things first (Petite parenthèse, je risque de flex un peu mon anglais par ci par là, et comme ça vous travaillez le vôtre au passage, là ça voulait dire Tout d’abord, voilà, de rien), le départ et les préparatifs, parce que vous vous en doutez, ou pas, mais en ce qui nous concerne rien ne se passe comme on le voudrait, et pour ceux qui ont suivis, on est pas partis à la date prévue.
Dans l’idée, on devait partir le 12 novembre pour Bangkok, garde meuble rempli, voiture vendue et affaires prêtes. Pour les affaires, c’était le seul truc qui était déjà prêt à l’avance, étonnant hein. Garde meuble on était bien aussi, par contre on a eu quelques soucis avec la voiture, un CT qui nous empêchait de la vendre, et quand enfin tout était nickel, bah y’avait pas d’acheteurs.. Vous ne savez pas à côté de quoi vous passez. Au final on a décidé de la garder, on n’a surtout pas eu le choix, mais le résultat est le même. Le truc c’est que c’était pas possible de la laisser dormir dehors, déjà parce qu’on n’a pas le droit, mais surtout parce qu’on veut la récupérer en bon état s’il y a retour. Donc en urgence on a dû louer un parking privé, la préparer pour son hibernation et lui faire nos adieux.

Et là vous vous dites sûrement que ça ne justifie pas d’avoir retardé le départ, et vous avez raison ! La raison est toute autre.
Pour essayer de ne pas vous perdre dès le premier article j’essaierai de faire simple.
On avait un billet qui faisait Paris CDG jusqu’à Bangkok avec une escale à New Delhi. Donc un billet, deux vols, jusque là tout va bien. Pour bien faire, on a pris nos billets bien à l’avance, et très souvent il y a des modifs sur les horaires, mais rien de trop gênant, c’est souvent décalé d’une ou quelques heures mais pas plus. Sauf que, ce coup-ci la compagnie nous en a fait une belle, ils ont modifié le second vol, donc New Delhi vers Bangkok, en modifiant la date, pas juste l’horaire. Je vous vois venir, non, ils n’ont pas reporté ça au jour suivant, ou encore celui d’après, non non, ils ont mis ce vol avant celui du départ de Paris, ouep.

Moi dans tout ça j’suis crédule, j’me dis qu’ils vont s’en rendre compte et modifier à nouveau le vol pour que ce soit cohérent. Pas du tout.
Sachant que j’ai fait la pince et que j’ai réservé nos billets sans l’option modification blablatrucmachin, bah le seul recours que j’avais était de les appeler. “Appeler qui ?” me demanderez-vous ? Les agréables personnes du standard de chez Air India, et ils le sont. Le souci c’était de réussir à comprendre à peine 10% de ce qu’ils me disaient pour essayer de trouver une solution, parce que anglais et accent indien en même temps c’était trop pour moi, pas d’offenses hein. Puis la dame m’a gentiment demander de raccrocher et de rappeler quand je serai accompagné de quelqu’un qui parle anglais, bon, j’peux pas vous décrire la tête que j’ai fait après ce “contre son camp”, mais j’ai ravalé mon égo, et on a rappelé, plus tard, et après être tombé sur quelqu’un d’autre, on a réussi à régler notre problème. On aurait pu essayer de trouver une autre correspondance directement depuis Delhi, mais on perdait de l’argent, beaucoup de temps et donc encore plus d’argent, donc on a demandé un remboursement.
De ce fait on a choisi de reporter d’une semaine, et de choisir une compagnie disons plus fiable. C’est donc le 19 novembre dans un A380 de la Luft qu’on a volé vers la Thaïlande.

Avant de commencer à écrire des articles sur notre périple et sur le voyage en lui même, j’voulais rédiger celui-ci, un peu en guise d’introduction, juste comme ça.

La suite avec notre passage à Bangkok arrive dans quelques jours !

Antho