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Pour aller à Bangkok c’est pas compliqué, si vous avez lu le premier article, vous savez comme moi quelles sont les erreurs à ne pas faire, à savoir essayer de faire des économies avec des compagnies qui ont l’air sérieuses aux premiers abords malgré le prix aguichant. Ca fait plusieurs fois qu’on prend des vols longue distance, ça n’a jamais été limpide. Morale, bookez avec une compagnie bien solide, sur le moment ça va vous paraître plus cher, après aussi en fait, mais au moins vous allez pouvoir envisager vos longs vols avec sérénité.
Donc comme je le disais, on a pris un billet Marseille vers Bangkok avec la Lufthansa avec une petite escale à Munich. Le premier vol était relativement anecdotique parce que très court, mais le second, en A380, était quant à lui assez agréable. Alors oui on a mangé assez tard parce que c’est un vol de nuit, donc le temps de décoller et de servir les 520 passagers (Oui l’avion était plein) bah ça prend du temps. Vers 1h extinction des feux, et dix heures plus tard on survolait déjà la capitale Thaïlandaise.
A peine sorti du colosse un gros coup de massue nous tombait dessus, on passait du environ 0° de Munich au 33° à l’ombre en fin de journée à Bangkok. Pourtant il ne fallait pas perdre de temps, moi j’connais pas spécialement la ville, la seule image que j’ai c’est du trafic, du trafic, et encore du trafic. Le temps de passer à l’immigration et récupérer nos bagages il était déjà 16h30 passé, et j’avais peur qu’on reste bloqué dans les bouchons, donc fallait qu’on se bouge un peu.
Premier réflexe, le wifi, à l’étranger c’est de mon point de vue une priorité, et à part en France où on est en retard sur la Terre entière, y’a du wifi partout, gratuit, et de bonne qualité. On cherche un peu parmis nos applis quelles sont les astuces pour se déplacer, puis la réalité nous rattrape et on finit par se démerder. L’aéroport est sur plusieurs étages, en gros un par moyen de transport. On commence par les bus, c’est le bordel, y’en a cinquante différents, j’veux bien faire un effort et apprendre à dire “bonjour” en thaï, mais décrypter ce qu’il y a d’écrit sur les bus, c’est non pour le moment.
Les mini-vans même galère, alors on se tourne vers les taxis. On se dirige au bon étage, on scrute un peu les alentours, file de taxis électriques vide, file de taxis normaux remplie. Question bonus, quelle file choisit-on ? Vous vous êtes probablement tous trompés, ou vous commencez à me connaître, on choisit la file remplie.. Si l’autre était vide, c’était sûrement pas pour rien, les galères c’est pour les prochains jours, là on voulait juste être tranquille.
On chope un taxi et moins d’une heure plus tard et pas tant de trafic que ça, on était enfin devant notre hôtel.
Pour plus de clarté j’vais rapidement expliquer un truc ici, faudra le retenir pour le reste du voyage. Y’a plusieurs types d’hébergements, à peu près les mêmes que chez nous, mais le standing est différent. Pour que vous puissiez imaginer la différence, il y a les hôtels normaux, qui sont plus proches des auberges mais sans les dortoirs, juste un standing moins prises de tête où tout n’est pas parfait et c’est justement ce qu’on aime, et donc avec chambres privées; y’a les auberges de jeunesse, qu’on appelle plutôt guest house, où il y a majoritairement des dortoirs et là c’est vraiment bonne franquette et très recommandé pour faire des rencontres; y’a ce que nous on appelle les bigs hôtels, là c’est plus dans la gamme Mercure, Sofitel, etc.. Et y’a les cabanes, oui, les cabanes.
Donc quand on dit qu’on va à l’hôtel, c’est genre un peu comme à la maison, mais y’a d’autres gens pas loin quoi.
Moment chiant terminé, et c’est déjà l’heure d’aller faire du repérage pour manger. J’suis pas encore un pro de la gastro thaï, mais y’a un truc que je connais très bien, mais dans sa version de chez nous, c’est le Pad Thaï, et je ne pouvais pas commencer mon aventure culinaire avant d’en avoir manger un ici. Et nous voilà dans les petites rues de Bangkok à essayer de trouver un resto qui allait pouvoir combler nos attentes.
Bon, c’était succulent mais là c’est pas Top chef, donc y’aura pas plus de détails, et si vous voulez savoir ce qu’est un Pad Thaï, soit vous allez sur google, soit vous demandez à Joran (Mon jeune grisonnant de frère), mais j’sais pas lequel des deux sera le plus efficace.
Grâce au vol de nuit on ressent pas spécialement le décalage horaire, notre première nuit est calme, trop calme même par rapport à ce que j’avais déjà entendu sur le brouhaha de la ville, et c’était très bien comme ça.
Juste un petit truc qui nous a surpris, c’est d’ailleurs toujours le cas parce qu’on a pas encore demandé, mais en début de soirée ils balancent de la musique bien fort dans la rue, chantonnent quelques trucs, puis balancent encore plus de musique. Vu que c’était à heure fixe, on imagine que c’était une sorte de prière ou de méditation, j’sais pas trop, mais au bout de deux jours c’était déjà devenu normal.
Alors, premier jour à Bangkok, il s’est passé des trucs. Ce qui est bien, c’est que ces trucs en question arrivent dès le premier jour, comme ça on est rodé et ça n’arrivera plus par la suite.
On se fait une petite liste de monuments et lieux à visiter pendant ces quelques premiers jours et malgré la chaleur écrasante, on décide même de le faire à pied, pas de tuktuks, pas de taxis, juste nos pieds.
Et voilà qu’on balade, qu’on s’émerveille du moindre bâtiment un peu original qu’on voit, des temples qu’on aperçoit sans même devoir entrer dans leurs enceintes, d’ailleurs, y’a environ 400 temples juste dans Bangkok, y’en a littéralement à tous les coins de rue.
Un thaï nous arrête sur notre trajet, super sympa, bon anglais, et très poliment il nous prévient qu’un des bâtiment qu’on voulait visiter était fermé temporairement car il y avait une cérémonie, et qu’il fallait attendre un peu pour nous y rendre. Il nous explique aussi quels moyens de transport prendre, et lesquels il faut éviter, et deux secondes plus tard on était dans un tuktuk en direction d’un centre touristique pour soi-disant acheter des billets moins cher pour une autre activité.
Et sur le coup on se dit que c’est super sympa de sa part, effectivement ce tuktuk en question était moins cher, le chauffeur lui aussi super sympa, un ville de gens super sympa quoi !
Vous le voyez venir ?
On se rend au truc pour touristes, plutôt que de nous vendre des tickets moins chers, le mec nous prépare un itinéraire avec les lieux qu’on avait choisi, prépare lui même les réservations, et là encore, deux secondes plus tard, la moitié de nos trajets et hébergements étaient bookés.
Bon, oui y’a eu un léger excès de naïveté, mais quand tu arrives dans un pays connu pour ses gens gentils, tu commences par faire confiance, et en fait c’est plutôt une bonne chose.
Je m’explique, même si ce n’était pas très honnête, ça reste une très bonne opportunité car au final les prix sont assez avantageux, j’pense qu’on aurait préféré que le type soit honnête mais les choses sont ce qu’elles sont.
Après ça on décide d’aller voir un temple, en thaï temple ce dit “Wat”, celui qu’on choisit est le Wat Pho (Prononcé Po). Là comme ça je pense que ça ne vous dit rien. Mais est-ce que si je vous dis Bouddha Couché ça vous parle plus ? Toujours pas ? Aucun souci, les photos sont là pour ça.
Sauf que, rebelote, sur le trajet un autre type nous arrête, lui aussi très sympa, et je vous promets que je n’exagère rien, mais en trois secondes on était encore dans un autre tuktuk. Ils ont une technique assez simple mais très efficace, ils font un peu de blabla, puis vous conseillent de prendre un tuktuk pour tant de Bahts (Monnaie thaï), en général très très peu comparé aux tarifs réservés aux touristes, comme par hasard un tuktuk surgit de nul part, le mec négocie le prix et vous empresse de monter, et j’avoue que c’est délicat de refuser quand ils vous donnent l’impression de vous aider. Puis on part vers autre chose que nous avions heureusement prévu de faire de toute façon.
Le tuktuk nous dépose, négocie un truc avec un mec pour une petite balade en bateau pour faire le tour de la vieille ville et ses quelques trente temples. Mis à part le “Big Bouddha” qui était malheureusement en travaux, on a pu visiter les vieux quartiers de la ville, majoritairement des cabanons sur pilotis qui tenaient par miracle au-dessus de l’eau alors que d’autres s’étaient visiblement effondrés depuis un bon bout de temps.
Après notre balade en bateau on repart à pied vers notre destination initiale, le Wat Pho, et plus personne n’a réussi à nous arrêter pour nous faire dévier de notre objectif.
Ailleurs je sais pas encore, mais en Thaïlande un temple c’est pas juste un petit bâtiment, déjà c’est entouré d’un petit rempart, il y a le temple principale généralement en plein milieu, et tout un tas d’autres plus petits autour avec des jardins, des colonnes, des piliers, etc..
Alors on entre dans l’enceinte en ayant préalablement prévu des vêtement adéquats pour ne pas manquer de respect, pas de shorts, les femmes doivent couvrir leurs épaules et leur ventre, et si on fait abstraction des autres visiteurs, tout est magnifique, les murs sont parfaitement blanc, les dorures toutes entretenues, les arbres sont taillés au centimètre, on sent vite l’importance qu’a la religion dans le pays. Avant de finalement entrer dans le temple où la statue nous attend depuis maintenant quelques heures, il faut enlever ses chaussures, c’est évidemment très propre, et après avoir passé le pas de la porte, on pouvait enfin se rendre compte de la taille de ce Bouddha dormeur. Un beau bébé, presque 50 mètres de long pour 15 de haut.
On continue de déambuler un peu partout dans le temple avant de reprendre la route du trajet retour qui malgré la fatigue était assez agréable car la température commençait un peu à redescendre. A cette période de l’année, il fait nuit avant 18h, alors on voulait vite rentrer, prendre une douche plus que méritée et trouver un endroit pour manger.
Fin de notre première vraie journée à Bangkok, et à part d’autres visites, le reste du séjour dans la capitale allait être assez tranquille.
Le lendemain on voulait voir le Palais Royal, parce que oui, la Thaïlande est une monarchie, et j’ai cru comprendre que la population était contente de sa situation, que la famille royale s’occupait correctement se son pays, probablement pour ça aussi que le roi précédent a eu un règne aussi long (70 ans).
Alors on se rend au Palais, on l’avait aperçu la veille et ça paraissait être une ville dans la ville tellement c’était vaste, on nous avait dit qu’il fallait environ trois heures pour tout visiter.
Comme le précédent temple qu’on avait vu, tout est beau, et à part vous laisser regarder les photos (Sur cet article ou dans l’onglet Galerie) j’vois pas vraiment comment tout décrire.
Petit truc sympa en plus, on a assisté à une méditation avec une quinzaine de moines, rien de plus à ajouter à cette information.
Pour le troisième et dernier jour on avait deux objectifs, un marché aux fleurs, réputé pour la quantité de fleurs astronomique qu’ils vendent tous les jours, pour les odeurs, les couleurs, et parce que peu importe le marché, c’est toujours un lieu intéressant pour essayer de s’immerger dans les habitudes d’un pays. En suivant un marché on est tombé sur un autre qu’on a suivi pendant plus d’une heure, et quand on s’est rendu compte qu’on s’était assez éloigné du prochain temple, on a préféré prendre un taxi pour gagner du temps et profiter un peu de la clim.
On arrive à Wat Arun, c’est un temple un peu différent des autres, il est bouddhiste, pas de doutes là dessus, mais avec des influences hindouistes et c’est en partie ce qui le caractérise. Ce temple est probablement un des plus anciens de la ville, d’ailleurs à son époque Bangkok n’était pas la capitale. Je ferai peut-être un petit lien entre ce temple et une ville que l’on visitera dans quelques jours.
Après ça retour dans notre hôtel, il fallait qu’on prépare nos affaires car il était de temps de quitter Bangkok. Le lendemain, trois heures en mini-van allaient être nécessaires pour rejoindre un petit coin perdu pas très loin de Hua Hin, Sam Roi Yot.