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On était bien content de revenir à Chiang Mai, déjà la première fois on s’était sentis assez bien, là en plus on se permettait un hôtel un peu mieux que d’habitude avec piscine et tout le tralala.
Pour découvrir un peu plus la ville on avait préféré changer de quartier, et celui où on était nous rapprochait de deux points importants, un nouveau marché nocturne, et les stadiums de boxe thaï.
Si vous l’ignoriez, sachez que moi aussi, mais Maya semble être une fan inconditionnelle de Muay Thaï, du coup elle m’a fait les yeux du Chat Potté, et ça a fonctionné on va pas s’mentir, donc on est allé voir des combats.
C’est un peu délicat de savoir où aller en voir quand on est touristes, déjà parce qu’il y a plusieurs stadiums, mais aussi parce qu’en général les show proposés ne sont pas toujours authentiques, y’a un peu de trucage, pas pour des histoires d’argent, juste pour que le public puisse assister à des KO, des faux KO du coup. C’est très fréquent de voir des très jeunes combattre aussi, en général ça ne plait pas non plus aux touristes mais bon, faut bien qu’ils participent.
Donc on est allé au Chiang Mai Boxing Stadium, sans réellement savoir à quoi on allait assister, et finalement on a été agréablement surpris. En tout y’a eu sept combats, et même si voir des ados de 12-13 ans participer était surprenant et sympa, ce sont les combats d’adultes qui nous ont impressionné. Pas besoin d’être un pro pour voir que tout était réel, pas de faux coups, pas de faux KO, les mecs et les meufs étaient vraiment là pour la gagne.
En tout cas on aura passé une très bonne soirée à les voir se mettre des tatanes.
On est aussi aller voir quelque chose que je voulais voir lors de notre premier passage à Chiang Mai, le Doi Suthep. Doi signifie “montagne” et Suthep, bah c’est le nom de la montagne. C’est en réalité un temple, et son nom complet est Wat Prathat Doi Suthep. On a réservé notre transport, parce que même si c’est faisable à pied, la pluie est un fort moyen de dissuasion, et on a commencé par un petit village dans la montagne où la communauté, appelée Hmong, vit principalement d’artisanat et de café. C’est quelque chose que j’ai appris à ce moment-là, l’Asie semble être un producteur de café au même titre que l’Amérique Latine, c’est juste un peu moins connu. On a un peu erré dans les petites ruelles, bu un café, et repris la route vers la suite.
On a passé plus d’une heure avec un guide qui était originaire de la région et qui de toute évidence connaissait l’histoire du Doi Suthep par cœur. De ce que j’en ai compris, un ancien peuple appelé Lanna, qui était aussi Boudhiste, s’était retrouvé en possession d’une relique qui d’après la légende était en réalité un os de l’épaule de Bouddha. Le Roi Lanna confia cette relique à un éléphant blanc, qui décida de gravir la montagne Suthep. Après trois barrissements, l’animal rendit son dernier souffle, alors le Roi fit bâtir le temple à l’endroit même où l’éléphant mourut, et la relique serait encore aujourd’hui dans le temple.
Si on enlève l’aspect touristique, le temple reste aujourd’hui un endroit très fréquenté par les bouddhistes, on a d’ailleurs eu droit à une petite initiation au Bouddhisme.
Il fallait d’abord faire une prière avec les mains trois fois de suite, puis faire trois tours du stupa principal (Allez voir sur google ce que Stupa signifie) en récitant un texte.
Après ça on est allé se faire bénir par un moine qui nous a confié un bracelet que l’on devait garder sept jours pour nous garantir d’être en bonne santé.
C’est sur cette note un peu pieuse qu’on finissait les différentes activités qu’on s’était prévu à Chiang Mai.
Après on est un peu restés en ville sans rien faire de particulier, juste de la balade. On a aussi découvert le Bazaar Market que je recommande à quiconque ira à Chiang Mai. Déjà il est très bien situé dans une des rues les plus animées de la ville, vous aurez un choix immense d’artisanat, et une espèce de hall avec tous les styles de street food possibles et imaginables où certains artistes se produisent gratuitement pour chanter, danser ou autre. C’est très largement l’endroit où j’ai préféré aller manger en Thaïlande.
Avant de partir pour la suite et dernière étape de ce premier pays, je voulais faire nos demandes de Visas pour le Laos sur internet (eVisa du coup). Faut savoir que ce n’est pas obligatoire, si vous préférez le faire au moment de passer la frontière libre à vous, sachez juste que c’est moins cher de le faire sur internet, et vous gagnerez du temps à la frontière, comptez trois ou quatre jours pour que votre dossier soit traité.
Puisque cette courte partie administrative était terminée, on pouvait réserver notre bus pour Chiang Rai, dernière et très attendue ville de notre parcours Thaï.